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  • Avec la complicité du génial Stéphane Harper, Mario Dumont transforme la confédération canadienne en espèce d’union européenne.
    Ottawa devient le nouveau Bruxelle.C’est donc la souveraineté-association. L’union canadienne s’atomise en 10 pays et un parc national(Yukon,T.N.O,Nunavut)
    Le Québec a enfin son siège à l’Onu !
  • La très subtile, solidaire et socialiste Françoise David importe plusieurs centaines de milliers de clandestins chinois et elle les cache dans le nord du Québec. Ces centaines de milliers de chinois votent tous Oui au référendum. Françoise David a donc utilisé la technique des libéraux, laquelle consiste à acheter la fidélité des néo-canadiens contre une citoyenneté acquise dans l’illégalité. Les canadiens anglais les confondent à des innus ce qui permet d’éviter une hypothétique sécession.

Ces deux uchronies semblent ridicules à première vue, mais tout de même l’indépendance à la sauce péquiste est un casse-tête qui manque encore des pièces…

http://jesopinions.blogspot.com/2007/09/bonsoirelle-est-partie.html#8328222737640176799

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PHILIPPE SCHNOBBviens de recevoir ce courriel d’Élodie, elle répondait à un message que je lui avais envoyé vendredi soir:

«Bonjour,

simplement pour vous dire que le blogue n’est plus accessible à ma demande, la pression étant trop forte et n’ayant pas l’habitude de ça, il a été rendu inaccessible.

Le blogue qui a été ouvert est une arnaque, regardez attentivement l’adresse… et, évidemment ce n’est pas moi!

Mais j’ai un message pour les blogueurs séparatistes…
L’ancienne Élodie a eu toute une leçon d’humilité. Sa violence verbale était tel qu’elle a du se repentir. La photo ci-dessus représente-elle la vrai Élodie ?Selon toute vraissemblance, il s’agirait de monique gagnon tremlay lady Diana. Moi qui croyait que l’ADQ est le parti du vrai monde !La nouvelle Élodie (Élodie II ) sera-t-elle plus sage ?Est-ce Élodie I ou Élodie II qui a publié cette photo de Lady Diana et ou crée un nouveau blog. Seul PHILIPPE SCHNOBB connaît les adresses courriels de tout ses Élodie. Seul PHILIPPE peut mettre fin à cette tragédie grecque.

Bien que cette histoire soit vraisemblablement qu’une tempête dans un verre…d’acide chlorhydrique concentré, le scandale Élodien est un évènement qui risque de démontrer si la blogsphère politique est importante ou non dans la démocratie québecoise.

  • le journaliste Philippe Schnobb avoue sa perplexité…

La fermeture de son blogue vendredi soir me rend perplexe et je lui ai écrit à nouveau pour qu’elle fasse la lumière là-dessus. Mais jusqu’à preuve du contraire, je crois toujours qu’elle existe.

Voici ce qu’Élodie Gagnon-Martin m’avait répondu :
«Pour répondre à vos questions, je vous dis d’entrée de jeu que je ne milite
activement dans aucune formation politique à quelque niveau que ce soit, je
m’intéresse toutefois beaucoup au monde des politiciennes et politiciens.
Je suis sympathique aux idées de l’ADQ, c’est évident dans mes billets, mais
puisque je n’y milite pas, je considère ne pas avoir l’obligation de suivre
la ligne du parti et il m’arrivera certainement d’être critique.

Dans un billet, je regrettais la disparition d’un photomontage réalisé par
MisterP. Quelques jours plus tard, je le recevais par courriel. Notre
relation se limite donc à la blogosphère, elle n’est que virtuelle. Jusqu’à
maintenant je n’ai reçu rien d’autre que des images, mais je ne ferme pas la
porte.

Élodie

Probablement que Pierre Morin avait décidé de bloguer sous le pseudonyme d’Élodie Gagnon-Martin parce que l’ADQ lui avait demandé de cesser ses activités sur la blogosphère. Il est là le vrai problème: le fait qu’au Québec il soit plus payant pour une personnalité politique de taire ses opinions plutôt que de les livrer sur la place publique.

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Élodie qui ,naguère, se moquait d’un communiste masqué et qui entretenait une correspondance plus ou moins crédible avec mister p(voir extrait ci-dessous) qui prétendait recevoir des caricatures de mister p(Pierre Morin) qui ressemblait étrangement à d’autres caricatures de son cru a décidé de fermer son blog d’humour politique à sens unique plutôt que de se dévoiler. Sa campagne de salissage visant Pauline Marois était aussi honteux que Le blog du chien deStéphane Dion (une invention du parti conservateur). Je crois que les blogeurs adéquistes vont maintenant faire un peu plus attention avant de colloporter des demi-vérité(comme par exemple: l’histoire de la toilette silencieuse)

un extrait du blogue d’Élodie

22 août 2007

– « Salut Élodie, à défaut de se rencontrer en direct, je poursuis nos
échanges de courriels. J’ai lu avec attention ta saga avec ton << p’tit
communiste >> l’un de mes préférés également. Cela m’a inspiré cette photo
trafiquée dans le plus pur style stalinien, il appréciera certainement.
J’espère que tu la publieras sur ton blogue. En passant, Agnès Maltais
t’a bien eu là! C’est vrai qu’inaugurer une épicerie c’est loin du lustre
du coûteux Palais Montcalm… mais ça fait aussi partie de la vie d’un député,
même péquiste. Je ne sais pas pour elle, mais moi, j’avais deviné l’ironie
de ton billet. Je crois que les éternelles turpitudes du caucus péquiste ne
lui permettent pas d’apprécier à sa juste valeur ton sens de l’humour…

mister p

Quelques réactions face à l’affaire Élodie

Gilles Taillon, publie souvent des commentaires au bas des entrées de Mme Gagnon-Martin. 

«Ni l’ADQ ni l’aile parlementaire de l’ADQ ne m’ont mandaté, approuvé ou commandité. Je blogue parce que cela me plaît, voilà! Y voir autre chose, c’est être à côté de la vérité, penser que mon employeur s’en servira pour passer des messages, c’est nager en pleine théorie du complot, ce qui me fera soupçonner que mes fans proviennent aussi de Québec solitaire!» Mais ce projet de blogue personnel a fait long feu. Son devoir de réserve comme employé de l’ADQ l’empêchait de continuer, nous a-t-on expliqué hier à l’ADQ. 

 

Les blogueurs qui accusent Pierre Morin de se cacher derrière Élodie Gagnon-Martin «pour diffamer Mme Marois» font remarquer la grande parenté du style et du caractère chez les deux personnages. Ils sont résolument antipéquistes et de droite, apprécient les mêmes caricaturistes et publient les mêmes bannières («Sauver le Darfour», notamment). Le vocabulaire et les expressions («scoop de l’année», «théorie du complot») sont apparentés. Élodie oublie même assez souvent d’accorder ses phrases au féminin. 

L’ADQ et le principal intéressé ont tous deux rejeté ces théories hier. Le directeur des communications Jean-Nicolas Gagné a déclaré à propos de M. Morin: «À moins qu’il ne le cache, je peux affirmer que Pierre ne fait pas de blogue. Je peux le garantir: Élodie [Girardin-Lajoie] non plus ne fait pas de blogue.» M. Gagné a dit s’être fait poser la question à plusieurs reprises depuis quelque temps. «C’est devenu une blague entre nous. Lorsque Élodie [Girardin-Lajoie] s’en va vers son bureau, on lui dit: « C’est ça, tu t’en vas faire ton blogue! » Et on rit parce que c’est tellement pas son genre.»

Après avoir argué du devoir de réserve de M. Morin pendant trois jours, le service des communications de l’ADQ, en toute fin de journée hier, a finalement permis au Devoir de l’avoir en entrevue. «C’est faux, cette histoire. Est-ce qu’il va falloir que je passe un test d’ADN? Si je bloguais encore, j’écrirais que ces péquistes devraient, eux, passer un test d’urine», a-t-il répondu. «Je ne suis pas blonde et je n’ai pas les yeux verts comme Élodie», a-t-il ajouté. «De toute façon, si je me fie aux rumeurs, je serais derrière une vingtaine de blogues. Ils sont spécialistes de l’exagération, les péquistes. Comme dans leurs budgets et dans leur déficits», a-t-il pesté. M. Morin a raconté que lorsqu’un journaliste avait percé le mystère de l’identité de MisterP, pendant la campagne électorale, il était tout de suite passé aux aveux. «Je ne voulais pas me cacher. J’ai dit qui j’étais», a-t-il déclaré.


http://www.ledevoir.com/2007/09/28/158572.html

Soupçonné de ne pas être celle qu’elle dit être, pointée du doigt comme étant peut-être même un collectif à la solde d’un parti politique, elle a plié bagage plutôt que de se montrer. L’anonymat n’est, ici, pas en cause. L’usurpation d’identité l’est. Un cas de figure nommé astroturfing

http://zeroseconde.blogspot.com/2007/09/exit-elodie.html

l’ADQ n’a pas voulu passer la fin de semaine sur cette histoire que je ne serais pas surpris…

http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2007/09/apprendre_lire.html

hdufort :Le DGEQ, qui est complètement dépassé par le Web depuis la dernière campagne électorale, devrait publier un code de conduite clair à ce sujet. On se souvient des vidéos diffusées sur YouTube par le PLQ, qui ont dû être retirées car elles n’avaient pas été déclarées et comptabilisées.Il faudrait donc clarifier les règles en ce qui a trait aux activités promotionnelles (car c’est de cela qu’il s’agit) des employés des partis politiques; qui sait, quelques militants libéraux ou péquistes vont peut-être aussi se retrouver dans une situation semblable!

http://www.antagoniste.net/?p=1947

Face à une multitude de suppositions et d’hypothèses sur l’identité douteuse de la blogueuse, si Élodie n’est pas Pierre Morin, si elle ne travaille pas à l’Assemblée nationale et est une simple Montréalaise adéquiste travailleure autonome comme elle le prétend, je me questionne à savoir pourquoi n’a-t-elle pas accepté d’accorder une entrevue au journaliste Antoine Robitaille ?Pourquoi avoir fermé l’accès à son blogue si abruptement, si elle n’a rien à se reprocher, sinon que de vouloir garder l’anonymat ?Le comportement d’Élodie, à défaut d’être rassurant et éclairant, mène à croire que certaines hypothèses soient vraies.

http://plumesouverainiste.com/2007/09/29/les-dessous-dune-arnaque-adequiste/

La seule explication logique du retrait de ce blogue, c’est celle-là. Si le blogueur n’était pas Pierre Morin, il serait toujours actif. Si le blogueur était Pierre Morin et qu’il n’en avait été que de lui, il le serait aussi.

http://vclaude.blog.com/2131019/

Ce qui est ironique, c’est que le blogue d’Élodie parlait plus de Pauline Marois que de l’ADQ, alors que c’est un blogue adéquiste.


RWatch:Elle était d’ailleurs la seule personne à reçevoir les montages photos de Pierre Morin, dont d’ailleurs celui du jeune communiste ou la parodie de la comission Bouchard-Taylor. Elle a ensuite supprimée plusieurs billets dans lequel elle montrait de soi-disant «échanges de courriels» entre «elle» et MisterP. Elle oubliait d’accorder ses phrases au féminin quand elle parlait au «je» et fit semblant de faire une virée de filles en Italie (tout en prenant soin de venir sur le site et d’écrire des caractères pourtant non-disponible sur un clavier italien)…

http://ideesjh.net/2007/09/29/laffaire-elodie/

http://renartleveille.blogspot.com/2007/09/lodie-gagnon-martin-un-blogue-cl-en.html http://uhec.net/2007/09/28/437/

http://radicarl.net/?p=180

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/surLeWeb/index.asp
http://blogue.pq.org/?p=117


Attaques gratuites, désinformation, fausse représentation, partisanerie et humour sardonique tel est ma description du blog les dessous… de la politique. Mon dernier billet l’a poussé à la prudence; elle a effacé une page compromettante de son blog. Il y a donc quelque chose de mystérieux dans ce blog qui ne censure pas mais qui s’autocensure!

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Certaines personnes pensent que c’est un autre pseudonyme de Pierre Morin. Moi je pense plutôt que c’est le pseudonyme d’Élodie Girardin-Lajoie (attachée de presse pour l’ADQ)

indice #1: « je m’appelle bel et bien Élodie… »

indice #2 « je suis une travailleuse autonome qui gagne bien sa vie… »

http://elodiegmartin.wordpress.com/2007/09/15/message-a-tiva-rocherho…

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http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/PER/808738/2006/Vol_2_no_08_(24_mai_2006).pdf

à lire aussi:Qui est l’Antagoniste ?


Pierre Morin a 45 ans et il partage sa vie avec France, sa charmante conjointe, depuis plus de 25 ans. Joliettain pure laine, il est un cuisinier hors pair faisant lui-même ses sushi et ses pâtes. Jardinier talentueux et amateur de jazz, Pierre cache un tempérament bouillant et extrêmement compétitif lorsqu’il est dans l’arène politique.Pierre a grandi dans une famille où la politique était au centre des activités familiales. Son grand-père maternel a été l’organisateur politique d’Antonio Barrette, qui fut premier ministre du Québec, en 1960. Du côté paternel, le grand-père de Pierre était un fervent sympathisant de Jean Lesage. On peut facilement imaginer le climat lorsque les parents de Pierre se sont rencontrés! Ceux-ci figuraient parmi les militants fondateurs du Parti québécois dans le comté de Joliette. On peut dire que la politique, Pierre est tombé dedans lorsqu’il était très jeune. « Sans comprendre vraiment ce que c’était à l’époque, j’ai participé à ma première campagne électorale en 1973, à l’âge de 11 ans. Je distribuais des dépliants pour le candidat qui fut défait deux fois dans Joliette, un certain Bernard Landry. On m’a payé 2$ pour mes services, »raconte-il. Alors cégépien, Pierre fut l’un des cofondateurs du Mouvement étudiant pour le oui (Méoui) en 1980. « Le référendum de 1980 fut ma première véritable expérience de militantisme. Le résultat fut pour moi une grande déception. »Après son passage au cégep, Pierre décroche un baccalauréat en science politique à l’UQAM. Il en débute ensuite un second, celui-là en communication. « C’est alors que j’ai reçu une offre pour devenir attaché politique. J’ai décidé d’aller apprendre les communications sur le terrain. » De 1979 à 1994, il sera impliqué au PQ. « Au lendemain de l’élection générale de 1994, j’ai retourné ma carte de membre parce que j’en avais ma claque du Parti québécois. » D’abord déçu d’une série de déchirements internes qui ont suivi l’épisode du beau risque, il le fut encore plus de la radicalisation du parti qui vieillit très mal et qui traîne toujours de lourds boulets en son article 1 et ses dogmes interminables. À ce moment, Pierre sent qu’il a un réel besoin de passer à autre chose. La politique provinciale lui a laissé un goût amer et il réoriente sa carrière.

Il devient consultant et travaille à son compte. Il décroche beaucoup de contrats intéressants et développe un nouveau réseau de contacts. Étant cependant incapable de se passer de la politique, il s’implique dans tous les paliers politiques autres que provincial, du scolaire au fédéral en passant par le municipal. C’est en 2002 que Pierre fait ses débuts à l’ADQ. Ayant toujours apprécié les idées et le talent du chef Mario Dumont, il était de plus en plus intéressé par l’Action démocratique du Québec. C’est donc juste avant l’élection partielle de juin 2002 qu’il reçoit un appel de la candidate adéquiste dans Joliette, Sylvie L’Espérance, qui lui demande d’être son organisateur en chef pour la campagne. « Je dois avouer qu’elle m’a véritablement surpris, d’autant plus que j’avais contribué à la battre à deux reprises alors qu’elle était candidate libérale par le passé. J’ai accepté de la rencontrer. Après seulement 10 minutes, j’ai constaté que nous étions sur la même longueur d’ondes. » Entouré d’une bonne équipe, Pierre a grandement contribué à l’écrasante victoire de l’ADQ dans Joliette. Sylvie L’Espérance embauche alors Pierre à titre de responsable du bureau de comté. « Ce fut un défi fort enrichissant. Et il est très intéressant de souligner que pendant le mandat où Joliette a choisi de faire confiance à l’ADQ, ce comté qui est l’un des plus anciens au Québec était représenté par une femme pour la première et seule fois à ce jour. »


En 2003, c’est la déception. L’ADQ perd le comté de Joliette. « J’ai eu beaucoup de difficulté à m’en remettre. Celle-là, je l’ai pris personnelle. Voir Sylvie L’Espérance être battue par un apprenti était extrêmement désolant. Et pire encore, ce fut le sentiment que j’ai eu lorsque j’ai vu mon chef faire son discours le soir de l’élection, avec 20% des voix et toujours quatredéputés, malgré tous les efforts qui avaient été faits. Pensons-y honnêtement : 20%, c’est quand même 1 électeur sur 5, c’est intéressant. Mais notre système dépassé nous donnait 3% des sièges. J’ai alors décidé de retournerà mes contrats, » explique Pierre, visiblement amer.

Les mois passent, la poussière retombe et celui qui fait de la politique depuis toujours grince des dents lorsqu’il voit les débats publics au Québec. Il a le goût d’y participer, c’est plus fort que lui. Après de longues discussions avec son ami et conseiller du chef à ce moment, Éric Duhaime, Pierre va à Québec rencontrer le directeur de cabinet de Mario Dumont, Alain Sans Cartier. « Quand on m’a offert un poste au cabinet du chef, je n’ai posé qu’une seule question: est-ce que je vais travailler pour le futur premier ministre du Québec? La réponse m’a décidé à dire oui et j’ai fait mon entrée à Québec en janvier 2004. » Le 30 octobre 2005 est une date qui restera gravée dans la mémoire de Pierre et celle de ses collègues de l’Assemblée nationale. C’est alors qu’il apprend qu’il devra se battre contre une terrible maladie. Extrêmement rare, le syndrome Guillain-Barré est une polyradiculonévrite aiguë, c’est-à-dire une atteinte deplusieurs racines de nerfs périphériques de nature inflammatoire de survenue assez brutale. Il se traduit par des paralysie plus ou moins étendues qui, dans un petit nombre de cas seulement, persistent et entraînent un handicap définitif. Le syndrome de Guillain-Barré atteint indifféremment homme et femme, quel que soit leur âge, et touche environ1 personne sur 1000. « C’est l’épreuve la plus difficile de ma vie! Lorsque je vais m’en sortir, je vais être plus fort qu’avant. Il faut tout réapprendre.Que ce soit, marcher, écrire, me tenir en équilibre, mon corps a tout oublié. Je dois revenir de loin en arrière. »Mais n’ayons crainte, Pierre a un excellent moral et démontre des signes extrêmement encourageants. Sa réhabilitation se passe bien et il ne devrait pas garder de séquelles significatives.

Son objectif est d’être fin prêt pour mener la prochaine bataille électorale. À cet effet, Pierre est très enthousiasmé. « Oui je suis optimiste, parce que d’une part les Québécois sont déçus de s’être fait avoir en 2003 par Jean Charest qui a abandonné tous ses engagements saufs ceux quirapportent aux amis du parti et que le PQ a démontré avec sa « saison des idées » et « Chef académie » qu’il était sclérosé, délaissé par sa gauche et de plus en plus radical. L’ADQ présentera une plateforme électorale qui répond aux besoins réels, tournée vers l’avenir et respectueuse des valeurs québécoises. Entre Jean Charest qui aura un bilan horrible à défendre, André Boisclair qui est plus que vide de contenu et Mario Dumont qui a fait ses devoirs et qui aura une superbe offre politique à faire aux Québécois, la bataille sera loin d’être facile pour nos adversaires. Les sceptiques risquent d’être confondus. »

http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/PER/808738/2006/Vol_2_no_04_(22_mars_2006).pdf (p.7-9)

En réponse à ce billet d’Élodie Gagnon.

Dans la ligné des Lysiane Gagnon et des Sophie Cousineau de ce monde, la blogeuse Élodie Gagnon réussit à illustrer ce que c’est la mesquinerie, la partisanerie politique, une idéologie encline à encourager les inégalités « naturelles » au nom de la liberté et un révisionnisme qui place le référendum de 1995 comme n’étant que  l’aboutissement d’un exceptionnel crescendo: Meech en 1990, Bélanger-Campeau en 1991, Charlottetown en 1992, et percée fulgurante du Bloc québécois en 1993.



J’ai entamé cette action réflexive sur et grâce à facebook. Un club appelé Petition to revoke the independance of the United States of America regroupant 82 854 membre se moque du concept de nation. Ce qui m’a inspiré Petition to revoke the independence of Canada. J’ai développé un argumentaire où j’ai recyclé la rhétorique fédéraliste de Pierre Trudeau : It is not the concept of nation that is retrograde ; it is the idea that the nation must necessarily be sovereign.

Pourquoi ne pas faire une pierre deux coups: pour arriver à l’indépendance du Québec sans pakistaniser le Canada, il suffit d’entamer un processus long, complexe et plutôt utopique. Quelque chose digne du vingt-deux ème siècle !Quelque chose qui va prendre de cours les fédéralistes, quelque chose qui va les déculotter.Quelque chose digne du cri primal d’Elvis Gratton. Ce think big c’est ni plus ni moins que une révolution mondiale qui promet de résoudre les problèmes internationaux. Ce concept rassembleur permettra une réinvention des structures politiques dans un contexte où une nouvelle entente d’égal à égal pourra se faire.